Afin d'améliorer et compléter ce sujet, l'article a été mis à jour le 12-09-2016.
Cela faisait un certain temps que ça me trottait dans la tête. Comment puis-je me montrer utile et apporter du positif aux autres personnes, tout ceci avec ma créativité ? Ma réponse dans cet article.
Le déclic. Pour la petite histoire...
Un jour (vers mai 2016), je suis allée coller des affiches indiquant la direction à prendre pour assister aux spectacles de rues à découvrir ce jour-là dans la ville de Vouziers (Ardennes). Je me suis alors demandée quelle sorte de colle utiliser. Et là, LE déclic : je vais coller mes peintures dans les rues. Arrive le jour J (vers fin mai 2016). Un sentiment de pétillement et de frisson au moment de coller ma première peinture. Comme une sensation de sauter dans le vide. Ça peut sembler petit, et pourtant, c'est pour ma part un pas de géant.
Apporter du positif
Avec mes peintures je souhaite apporter chaleur, voyage et légèreté, et pour aller encore plus loin, j'ai décidé de les exporter dans la rue. A commencer par les Ardennes (mon quotidien), avec pour souhait de m'étendre petit à petit ; le but étant d'apporter du positif, de la vitamine, un sourire, un souffle dans le quotidien. C'est un tournant dans mon travail artistique que je vous présente.
© Cynthia Dormeyer - Peinture à Vouziers, Ardennes.
Une dimension artistico-sociale portée sur l'échange
Vous l'aurez compris ces peintures ne sont pas là "pour faire beau" ou pour "décorer". Plus que des couleurs apportées en campagne comme en ville, il s'agit d'un élan porté sur l'échange.
Comment ? D'une part en détournant le panneau d'affichage public de sa fonction première. Celui devient alors un espace d'exposition public à part entière s'ouvrant à tous les passants, sans barrière ni préjugé.
D'autre part, j'inscris régulièrement des phrases sur mes peintures, sous forme de citations ou m'adressant directement au passant devenu spectateur. D'autres fois des espaces sont volontairement laissés vides laissant place à ce que chacun souhaite écrire. Le positif se construit ensemble !
© Cynthia Dormeyer - Pose d'une peinture à Vouziers, Ardennes
Des peintures qui se renouvellent !
Mes peintures sont créées sur feuilles et collées sur des panneaux et autres supports d'affichage public. Par conséquent je les renouvelle régulièrement (dans un délais plus ou moins variable).
© Cynthia Dormeyer - Pose d'une peinture à Rethel, Ardennes
Des peintures pérennes !
Depuis juillet 2016 j'ai commencé à peindre sur des murs publics abîmés. Cette démarche permet non seulement de m'amuser sur d'autres supports, relever un nouveau défi, mais également de permettre à un plus grand nombre de personnes d'en profiter ; la nature du support permet une certaine pérennité.
Est-ce légal ?
Ma démarche est positive, sans volonté de choquer ou provoquer un éventuel sentiment négatif ou dubitatif (excluant la question de goût). Je signe de mon nom accompagné du "C." et aime peindre tranquillement sans stress, en plein jour (ceci favorisant également l'échange comme vu précédemment).
Pour ces raisons, je demande l'autorisation avant de commencer mon travail : au maire s'il s'agit d'un support public, au particulier s'il s'agit d'un support privé, à moins que ça ne soit le chemin inverse qui s'opère.
Et pour les panneaux ? Ceux-ci étant déjà destinés à l'affichage public il n'est pas nécessaire de demander une autorisation. Lorsqu'une mention spéciale est indiquée, je ne colle pas.
L'affichage sauvage ? J'ai déjà collé à plusieurs reprises des peintures sur des supports non prévus à cet effet, sur lesquels figurent déjà des affiches. Une influence du mouvement Dada ?
© Cynthia Dormeyer - Peinture à Charleville-Mézières, Ardennes.
A la recherche de supports
Les villages, les villes, les rues, en bref l'extérieur, est un immense terrain de jeu très intéressant. Aussi, n'hésitez pas à me faire découvrir des supports sur lesquelles poser quelques couleurs, en Champagne-Ardenne ou autre part, en commentaires :)
Et parce que la positivité est contagieuse, n'hésitez pas à partager cet article !